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Sex and Zen 3D: Extreme Ecstasy, un film érotique culte


Sex and Zen 3D : Extreme Ecstasy, est un film érotique en 3-D datant de 2011, produit par Stephen Shiu et réalisé par Christopher Suen. Ce film a connu un immense succès en Asie, allant même jusqu’à détrôner le film Avatar au box-office à Hong-Kong. Le film est une adaptation du célèbre roman érotique « La chair comme tapis de prière ».

On y trouve une bonne distribution internationale asiatique avec dans les rôles principaux : Hayama Go (Wei Yangsheng), Lan Yan (Tie Yuxiang), Saori Hara (Ruizhu Saori), Yukiko Suo (Dongmei), Irene Chen (Pandan), Tony Ho (Prince Ning), Kirt Kishita (Quan Laoshi).

L’histoire raconte comment durant la dynastie Ming, Wei Yangsheng est convaincu qu’il faut profiter du peu de temps que lui laisse la vie pour rechercher le plaisir sexuel ultime. Lorsqu’il fait la connaissance de Tie Yuxiang, la très belle fille d’un prêtre taoïste, les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient mais la jeune femme ne parvient pas à assouvir les désirs de son compagnon. Pour Wei Yangsheng commence alors la quête de tous les plaisirs qui, des secrets de la nature en pratiques expertes, vont le mener à ce que l’amour physique peut offrir de plus fort et de plus spectaculaire. Dans cette course effrénée, son amour pour Tie Yuxiang ne le quitte pourtant jamais.

Le film a été assassiné par la critique malgré son succès, vous trouverez ci-dessous la vidéo complète du film pour vous faire votre propre opinion.

Le Kamasutra


Il s’agit sans doute du traité érotique le plus célèbre au monde. Dans la tradition brahmanique indienne, kama (l’amour, le plaisir, les sens, la satisfaction sexuelle) est l’un des objectifs que tout homme doit réaliser au cours de sa vie. Le sens attribué à cette « nécessité » n’est pas seulement hédoniste, mais éthique. Le Kamasutra, « Aphorismes sur l’amour », fut écrit par Vatysayana (probablement au IVè siècle après JC) et se rattache, en en opérant une synthèse, à une série de traités plus anciens sur le même sujet.

L’ouvrage comporte sept parties, divisées chacune en chapitres.Après une introduction, l’auteur nous guide vers la connaissance des secrets de l’érotisme (c’est dans cette partie que sont énumérées les 64 positions et toutes les pratiques pouvant augmenter le plaisir avant et pendant l’accouplement). Il évoque : les moyens pour conquérir et épouser une femme ; les devoirs et privilèges de l’épouse ; les moyens de séduire d’autres femmes et les pratiques occultes (herbes, aphrodisiaques et formules magiques) capables de susciter l’attirance sexuelle.

L’idée de fond est que le rapport amoureux et érotique doit être entendu comme une « union divine » ; le sexe n’est donc pas un péché, sinon quand il est pratiqué de manière frivole. Les pages consacrées aux techniques de l’amour et aux moeurs sexuelles dans les différentes régions de l’Inde de l’époque n’occupent qu’une partie de l’ouvrage, qui traite par ailleurs de diverses questions morales, comme la bonne conduite du citoyen.
Aujourd’hui le kamasutra a été très vulgarisé et tourne rapidement à une sorte de guide porno pour couple, pourtant le Kamasutra est avant tout un guide initiatique spirituel et corporel qui permet à chacun de s’accomplir pleinement sexuellement. Voici Indian Kama Sutra: A tale of love, un film d’environ 110 mn sur le Kamasutra indien :


Brève histoire du cinéma érotique japonais


A la suite des mouvements étudiants des années 1960 au Japon, des cinéastes déplacent les interdits sur la sexualité et l’érotisme. Désir et plaisir empruntent d’autres pentes plus extrêmes et provocantes. L’Empire des sens (1976) d’Ôshima Nagisa (en photo) illustre ce virage. De nombreuses scènes furent censurées au Japon.

L’absence de tabou autour des poils pubiens que la législation a chassés pendant des décennies, a produit une infinie variation de fantasmes. Il n’y a pas de moralisme dans le jeu de l’amour et de la cruauté. Les scènes sado-masochistes ou fétichistes, d’une violence parfois insoutenable, ne sont pas rares.
Projeté dans de petites salles, le pinku-eiga (cinéma rose, érotique), longtemps frappé de la honte pour, disait-on, sa nullité artistique, apparaît avec le recul comme l’expression d’une dénonciation de l’ordre social.

Les étreintes filmées par le pape du genre, le libertaire Wakamatsu Kôji (né en 1936) demeurent anthologiques. Dans les années 1970, le studio Nikkatsu évite la faillite en lançant une série intitulée « roman porno » dont le maître est Tanaka Noburu (1937-2006), influencé par le surréalisme.

Ce genre représente près de deux tiers de la production jusqu’à l’arrivée de la vidéo dans les années 1980 qui engendrera l’érotico-trash. Aujourd’hui les films érotiques japonais sont d’une violence inouïe avec des scènes SM parfois insoutenables, signe de la surenchère d’une époque et d’un public qui pousse de plus en plus loin les limites, signe aussi d’une société et de mœurs.