Les lieux de prostitution au Japon


Les touristes fortunés peuvent aller s'offrir des vacances chaudes au pays du soleil levant. Fan de manga hentai et d'idoles japonaises en uniformes, ils peuvent casser leur tirelire et aller passer quelques jours dans l'archipel japonaise. J'aime bien le nom plein de promesse et de poésie que que donnent les japonais aux prostituées : "les femmes qui vendent printemps". Vous allez le voir, la réalité est parfois plus crue et sordide. Ce ne serait pas moins de 225 000 femmes, japonaises et étrangères qui travaillent dans le commerce du sexe au Japon.


Attention, la prostitution au Japon n'a rien à voir avec la prostitution dans l'Asie du Sud-Est. En effet la prostitution est strictement illégale au Japon, mais les japonais sont des experts pour la cacher derrière des paravents et redoublent de créativité. De fait, l'industrie du sexe au Japon est omniprésente et offre des possibilités uniques dans l'ensemble de l'Asie, il faut dire que de nombreux japonais sont particulièrement exigeants (et un peu vicieux quand même) dans ce domaine.
Plus de 12 000 entreprises sont directement liées au sexe au Japon, et elles gagnent 15 milliards de dollars par an. Dans la capitale japonaise, le plus grand quartier chaud du Japon, Kabukicho, est à deux minutes à pied de Shinjuku, la plus grande station de train dans le monde, avec plus de 3.640.000 passagers quotidiens.
Les touristes étrangers sont confrontés à un vrai problème au Japon contrairement au reste de l'Asie : les établissements n'acceptent pas de clients étrangers. C'est en partie à cause d'une croyance largement répandue que le sida est non-japonais et qu'il est propagé essentiellement par des étrangers et que beaucoup d'entre eux au Japon souffriraient de la maladie. Cela étant avec de l'argent tout est possible. Le touriste peut se faire aider par un japonais, qui pourra servir d'intermédiaire.
Autre difficulté, le Japon est cher, très cher. Le budget "sexe" des touristes va fondre comme neige au soleil devant les prix du quotidien. Contrairement à d'autre pays je ne vous proposerait pas de bons plans hébergement mais il parait que les auberges de jeunesse sont les plus intéressantes. Sinon trouvez-vous un correspondant (ou mieux une correspondante), les français ont la côte au Japon.
Voici une courte liste de quelques-uns des services originaux (parfois insolites) que l'on peut trouver au Japon. A noter que les prostituées au Japon ont une hygiène généralement particulièrement soignée et en attendent autant de leurs clients :

Les clubs à thèmes : à l'intérieur de ces clubs ont vous propose différents services sexuels dans un cadre thématique. Par exemple, vous pouvez vous retrouver dans une réplique du métro, peloter les hôtesses et en choisir une que vous amenez dans une chambre du club. C'est là que vous vous trouverez des filles en cosplay de votre choix, de la soubrette, en passant par l'écolière ou encore le personnage de manga ou japanimation. D'autres thèmes populaires comprennent le bureau de l'infirmière, la classe de lycée, etc. L'un des plus insolite est le "jeu de bébé" les clients sont habillés avec des couches et de se divertissent avec des berceuses, des hochets et anneaux de dentition par donnés par une employée peu vêtue. L'allaitement maternel est en supplément. Assez délirant.

Les Soaplands : ce sont les établissements de type bordel les plus courants au Japon. Parce que la prostitution est techniquement illégale, les entreprises les annoncent comme étant des bains privées (soaplands) à l'image des salons de massage ailleurs.

Le client choisit à partir une sélection de filles à moitié nues, son ou ses compagnes de bains. Le client se déshabille et est lavé, généralement par une ou deux hôtesses. Des lotions, bains moussants et lubrifiants sont utilisés, et dans certains options les femmes frottent leurs corps sur le client, en utilisant leur propre peau comme une éponge savonneuse pour les "laver". Cela fini par un acte sexuel qui varie selon le budget du client.
Les Soaplands ont tendance à être plus cher que les autres établissements - ¥ 50,000 / heure est assez typique. Il faut dire que les plus belles filles du Japon y travaillent.

Ces bains étaient autrefois appelés toruko-buro ("bains turcs"). Sous la pression de l'ambassade de Turquie considérant comme "désobligeante et extrêmement préjudiciable" cette appélation à la réputation de la Turquie, le Ministère de la Santé et des Affaires sociales a poussé à changer le nom de ces bains. L'Association "Bathhouse spécial Tokyo", a alors lancé un concours national pour trouver un nouveau nom. "Soapland" a été choisi, et le gagnant a obtenu un séjour de 3 jours à Hokkaido.

A Tokyo, le quartier de Yoshiwara regorge de Soaplands. A noter que certains offrent des offres spéciales, comme un tarif "lève-tôt" avec une réduction pour les rendez-vous avant 8 heures du matin.
Les bars de contacts : ce sont des clubs à hôtesses où chaque client reçoit sa propre cellule, parfois avec une vue sur un peep-show en direct, parfois avec juste une télévision et d'une sélection de films pornographiqes. Une hôtesse vient alors autour et prend sa commande et le service est généralement délivré sur place. Les prix moyens varient de 30 $ à 40 $ pour la stimulation manuelle et de 50 $ à 60 $ pour le sexe oral. Certains clubs offrent un «trou de la chance" dans laquelle la travailleuse du sexe accomplit les actes sexuels à travers un trou dans un miroir sans tain et ne voit jamais le visage du client.

Les clubs à seins : le pelotage des seins est une spécialité de nombreux clubs. Les clients payent pour l'accès à une chambre privée et une fille de leur choix. Une fois que la jeune fille entre dans la pièce, le pelotage commence et les caresses se poursuivent pendant une période de temps limitée. Il est généralement entendu qu'il n'y a pas d'autres actes sexuels, et le client doit se conformer à des règles strictes, notamment ne toucher que les seins.

Les clubs SM : les clients peuvent profiter à la fois de prestations masochistes et sadiques avec des cordes, des menottes, des fouets en cuir, des vibrateurs, des «bandes à pénis," des tubes et cuissardes en cuir et des talons aiguilles. Les "Joosamas" (reines), l'argot japonais pour les dominatrices, facturent jusqu'à 200 $ de l'heure pour fournir leurs services.

Les salons d'esthétisme : ces salons ( appelés Esute en Japonais) offrent des services à la carte et à bas prix. L'article le moins cher est un massage manuel de la prostate. Les rapports sexuels coûte beaucoup plus. Les salons esthétiques sont un service relativement nouveau. Ils emploient des étrangères, principalement des chinoises et des filles des philippines, et sont considérés comme les "fast food" de l'industrie du sexe. Pour les petits budgets (mais attention ça peut monter).

Les clubs de poupées (Clubs Doll) : l'un des concepts les plus insolites du sexe au Japon est le Club Doll, dans lequel on peut payer à l'heure pour une chambre et une session personnelle avec une poupée gonflable. Les clients peuvent choisir le visage, les cheveux et les vêtements. Même des vagins interchangeables peuvent être insérés dans chaque poupée selon les spécifications du client.
Les poupées sont incroyablement réalistes et pèsent environ le même poids qu'une vraie femme. En outre, le prix est presque le même qu'avec une prostituée vivante.

Le service livraison : les boîtes aux lettre des japonais sont pleins de services de publicités de petites-annonces qui proposent d'envoyer une escorte à une adresse spécifiée par un client. Cela peut être une maison, un love-hôtel... ces annonces montrent des femmes nues ou des écolières en uniforme dans des positions suggestives et énumèrent un menu avec 30 minutes pour 100 $ , 60 minutes avec deux jeux sexuels pour $ 150, 90 minutes avec trois jeux pour 200 $ et 120 minutes avec quatre jeux pour $ 250. Des annonces similaires se trouvent dans les cabines téléphoniques et dans les pages de dos des tabloïds sportifs. Internet et les téléphones cellulaires sont également spammé avec des services similaires.

Des pratiques uniques et insolites spécifiques au Japon :

Les petites culottes : l'obsession japonaise bien connue pour les culottes d'occasion se reflète dans quelques-uns des services offerts à ceux qui sont prêts à débourser assez d'argent. Certains clubs offrent un service spécial où le client paie un supplément pour des sous-vêtements imbibés de l'urine de la fille avec qui ils ont eu un rapport comme souvenir.
D'autres clubs offrent des ventes aux enchères de strings portés par des filles lors de défilés. Une fois l'enchère emportée, la jeune femme enlève le sous-vêtement et le met dans un sac plastique afin de l'offrir au client.
Le tobbiko, le jeu du vibromasseur : un jeu intéressant est le jeu du tobikko, dans lequel la fille porte une culotte spéciale avec un vibromasseur directement en contact avec son vagin. Le client dispose d'une télécommande à distance pour actionner le vibromasseur. Le jeu est souvent fois joué en public alors que le couple se promène dans un club de sexe ou dans un love. Le client contrôle la télécommande et peut appuyer sur le bouton à tout moment, taquinant l'escorte à son goût.
Le sexe pour les handicapés : Il y a des services sexuels qui s'adressent aux personnes handicapées. Ces derniers sont souvent identifiés par un coeur vert et où est indiqué «boutique qui donne la priorité aux personnes handicapées."
Un point noir, la condition des prostituées étrangères au Japon :
La réputation du Japon est très mauvaise sur le traitement qui est réservé aux prostituées étrangères, et on parle souvent de cas d'esclavage sexuel. Il faut dire que les gangs Yakuzas, coréens et chinois qui gèrent ce buiseness ne sont pas des tendres.
De plus en plus de prostituées au Japon sont chinoises, en particulier à Tokyo. Beaucoup d'entre elles travaillent pour des gangs chinois plutôt que pour les yakuzas. Elles entrent dans le pays avec des visas d'étudiantes. Beaucoup de femmes chinoises travaillent dans les bars à hôtesses et les fameux love hôtels.

Certaines des femmes étrangères qui travaillent comme prostituées sont considérées comme esclaves sexuels. Certaines ont été incitées à quitter leur pays d'origine par les courtiers de sexe avec des promesses d'emplois bien rémunérés légitimes au Japon mais ont été ensuite été forcées de travailler comme prostituées au Japon pour payer les "frais" payés pour les amener au Japon. Elles vivent dans des logements sordides et parfois ne mangent que des nouilles. Les femmes viennent de partout, en particulier d'Asie du Sud-Est mais aussi d'Europe, en particulier d'Europe de l'Est.

Voilà, il y a tellement à dire sur le commerce du sexe au Japon que j'y reviendrais dans un prochain article ainsi qu'avec de bonnes adresses.

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