La révolution sexuelle en Chine


Pendant toutes les années communistes, les Chinois étaient surveillés jusque dans le détail de leur vie quotidienne, par leur « unité de travail » et par leurs voisins, au regard omniprésent, en raison des conditions de promiscuité. Aujourd’hui, toutes les libertés en partie retrouvées, ont rendu la vie privée plus conforme à celle qui prévaut en Occident.

Cependant quelques dérives sont apparues : après plus de 40 ans de puritanisme, la nouvelle génération vit une révolution sexuelle sans précédent, surtout dans les grandes villes. la prostitution est réapparue à grande échelle, le problème du sida et des maladies sexuellement transmissibles est devenu très alarmant. Certaines jeunes citadines « branchées » sont très libérées, mais elles ne sont pas la majorité. On les croisent dans les bars et boîtes de nuits des métropoles chinoises, où leur comportement est des plus explicite sur leur côté « open ».

Par un étrange retour des traditions, cette révolution sexuelle et les réformes profitent davantage aux hommes qu’aux femmes.  Les concubines sont ainsi réapparues massivement dans un style différent de celui de leurs grands-mères : elles ne vivent plus comme autrefois sur le même toit que l’épouse officielle, mais elles deviennent, pour nombre de Chinois, un signe extérieur de réussite, qu’ils aiment afficher, comme leur téléphone portable ou leur automobile. Elles sont aussi bien de jolies provinciales, serveuses de restaurant, que des diplômées d’université qui apprécient d’être entretenues par un homme riche, auquel elles resteront fidèles quelques années avant d’aller se marier.

De même l’homosexualité est bien plus toléré dans des villes comme Shanghai par exemple qu’auparavant. On a même assisté a un mariage gay entre deux chinois qui a été très médiatisé.

Cependant malgré l’apparition de quelques sex-shop dans les grandes villes, la sexualité chinoise reste pauvre et les performances des hommes chinois frôlent la nullité selon certaines occidentales : peu ou pas de cunilingus ni préliminaires, éjaculateurs précoces, paralysés par la moindre velléité d’érotisme , un héritage de l’ancien puritanisme communiste en rupture totale avec la culture du sexe des temps anciens.

Ce sont surtout les chinoises, curieuses de nouvelles expériences sexuelles qui font avancer les choses, dans ce domaine là comme dans d’autres. Les dragonnes se réveillent et vont mettre le feu!

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